Les macroalgues forment des groupes extrêmement diversifiés d’organismes aquatiques, eucaryotes, multicellulaires, photosynthétiques de taille différente allant de quelques millimètres à plusieurs mètres. A la base des réseaux trophiques marins, elles constituent une source alimentaire directe pour certaines espèces herbivores. Généralement benthiques, elles sont présentes dans différents écosystèmes, des substrats rocheux(…)
Les macroalgues forment des groupes extrêmement diversifiés d’organismes aquatiques, eucaryotes, multicellulaires, photosynthétiques de taille différente allant de quelques millimètres à plusieurs mètres. A la base des réseaux trophiques marins, elles constituent une source alimentaire directe pour certaines espèces herbivores. Généralement benthiques, elles sont présentes dans différents écosystèmes, des substrats rocheux aux récifs coralliens, des lagons aux marais salants. Les macroalgues sont, dans la plupart des cas, confinées à la zone étroite de balancement des marées dans les zones côtières qui occupent plus de 7 millions de km2. Mais elles sont présentes également sous forme de véritables forêts sous-marines au fonctionnement comparable à celui des forêts terrestres et, ont ainsi un rôle déterminant sur le cycle du carbone océanique. La récolte et l’utilisation des algues appartiennent à l’économie patrimoniale du littoral. Longtemps considérées comme marginales, elles ont pourtant permis à de nombreuses populations de vivre et de survivre depuis plusieurs siècles à travers le monde. Aujourd’hui, elles trouvent de nombreuses applications dans le monde : légumes et compléments alimentaires, texturants, industrie cosmétique, engrais naturels, nouveaux matériaux…
Nathalie Bourgougnon est enseignante – chercheuse, elle enseigne la biologie, biotechnologie et physiologie végétale depuis 24 ans à l’Université Bretagne Sud, elle réalise en parallèle ses travaux de recherche au LBCM. Elle s’intéresse depuis son doctorat aux molécules de défense produites par les macroalgues marines. Ces dernières années, elle a poursuivi ses recherches sur la mise au point de nouveaux procédés d’extraction éco-responsables de molécules bioactives, l’étude des voies potentielles de valorisation de ces molécules en santé humaine et végétale, et des interactions des algues avec leur microbiome.
Une conférence organisée par l’association L’Envolée des vinzelles.