La nuit invite à l’abandon, au vertige, au débordement. S’inspirant des représentations collectives de la folie, du Moyen Âge au XIXe siècle, Mette Ingvarsten invente une pièce exutoire où, le temps d’une fête, l’ordre social établi se trouve suspendu.
Après deux décennies à secouer la scène chorégraphique, Mette(…)
La nuit invite à l’abandon, au vertige, au débordement. S’inspirant des représentations collectives de la folie, du Moyen Âge au XIXe siècle, Mette Ingvarsten invente une pièce exutoire où, le temps d’une fête, l’ordre social établi se trouve suspendu.
Après deux décennies à secouer la scène chorégraphique, Mette Ingvartsen puise cette fois dans les danses folkloriques européennes pour contrer la fatigue contemporaine et s’émanciper par le mouvement. Cette nouvelle pièce explosive, hantée par des danseur·euses masqué·es, explore les tensions entre abandon, vertige et débordement, en s’inspirant des manies dansantes et des carnavals étranges. Accompagné·es par la musique live d’un percussionniste, les interprètes cherchent dans la fête une euphorie collective, un temps où les obligations et les règles sont suspendues pour laisser émerger la liberté du corps. Avec cette célébration frénétique, la chorégraphe et ses neuf performeur·euses débridé·es transforment la tristesse en joie, la douleur en plaisir et l’épuisement en extase. Et si atteindre ses limites était une forme de libération ?