En écrivant sa «Jalousie du Barbouillé» Molière a immédiatement inscrit son personnage éponyme dans la longue tradition de la farce française des seizième et dix-septième siècles.
Un barbouillé est un bonhomme sot, grossier, paresseux.
Comment ne pas essayer de tromper un tel mari lorsqu’on s’appelle Angélique et que l’on aime(…)
En écrivant sa «Jalousie du Barbouillé» Molière a immédiatement inscrit son personnage éponyme dans la longue tradition de la farce française des seizième et dix-septième siècles.
Un barbouillé est un bonhomme sot, grossier, paresseux.
Comment ne pas essayer de tromper un tel mari lorsqu’on s’appelle Angélique et que l’on aime les plaisirs de la chair ?
Attention ! Notre enfariné est espiègle, Angélique est coquine. Qui va gagner ? À malin, malin et demi !
«Les Précieuses ridicules» ne sont pas barbouillées, elles sont pommadées, trop pommadées. C’est cet avare de Gorgibus qui le clame : « Ce ne sont que blancs d’œufs, lait virginal…, elles ont usé le lait d’une douzaine de cochons ! ».
Sacrebleu ! qui oserait imaginer que les femmes d’aujourd’hui se soucient à ce point de leur peau, de leur corps, de leur apparence ?
Ce sont les hommes, Monsieur, uniquement les hommes, qui sont ridicules en ce début de vingt et unième siècle !
Irina Béthermin, Marie Dedenon, Valérie Grange,
Marie-Françoise Savary, Edwige Thoisy,
Martin Berodier, Angel Béthermin, Nino Demay,
Frédéric Gelly, Hervé Moreul, Jean-Daniel Olivieri,
Eric Saignol et Pascal Teissedre.
Mise en scène et décor : Jean-Yves Lenoir
Costumes : Denis Charlemagne
Régie : Mylène Vantal