Nous pouvons être bouleversés, plongés dans la stupeur en découvrant l’explosion de la première bombe atomique du 6 août 1945. Nous pouvons être déconcertés par la réalité terrifiante et incompréhensible de cet anéantissement. Aujourd’hui, alors que plusieurs parties du monde sont en guerre, nous projetons ce qui se produira -(…)
Nous pouvons être bouleversés, plongés dans la stupeur en découvrant l’explosion de la première bombe atomique du 6 août 1945. Nous pouvons être déconcertés par la réalité terrifiante et incompréhensible de cet anéantissement. Aujourd’hui, alors que plusieurs parties du monde sont en guerre, nous projetons ce qui se produira – la possible disparition du monde – si les hommes ne font rien.
Et pourtant, dans la pièce que nous propose Jean-Paul Alègre, nulle haine. Nous sommes surpris et touchés par la beauté et l’harmonie des personnages: Ota, la rivière d’Hiroshima, et les deux jeunes frère et sœur Yoshi et Akimitsu. Ils nous livrent leur vie et ces petits détails insignifiants mais tellement importants qui font leur quotidien – et le nôtre.
Face à cette catastrophe sans commune mesure, nous pouvons trouver dans la pièce «Moi, Ota, rivière d’Hiroshima» un message d’espoir, une ode à la paix.
Jean-Paul Alègre nous parle de la flamme, celle qui détruit, qui brûle, mais aussi celle qui éclaire et réchauffe. Comme éclaire et réchauffe la musique de Yoann Couix, finement ciselée pour cette pièce.
Musique : composition et interprétation Yoann Couix
Distribution : Sylvette Besson, Eva Bruchet, Agnès Courmont, Geneviève Gaillard, Elina Khalehghian, Caroline Pradel, Oscar Aldigier, Angel Béthermin,, Pierre Février, Jean-Yves Lenoir et Eric Saignol.
Mise en scène et décor : Marie-Françoise Savary
Assistant mise en sène : Angel Béthermin
Assistante chorégraphie : Alyssa Maricourt
Costumes : Denis Charlemagne
Régie : Mylène Vantal