Suites anglaises – J.-S. Bach, Weimar, avant 1717…
Lorsque certains remarquent les couleurs éclatantes des grands préludes aux accents italiens ouvrant chacune de ces Suites, d’autres notent la richesse et la délicatesse d’un contrepoint à l’allemande. D’autres encore sont frappés par l’évidence de l’apport français tant dans la finesse de(…)
Suites anglaises – J.-S. Bach, Weimar, avant 1717…
Lorsque certains remarquent les couleurs éclatantes des grands préludes aux accents italiens ouvrant chacune de ces Suites, d’autres notent la richesse et la délicatesse d’un contrepoint à l’allemande. D’autres encore sont frappés par l’évidence de l’apport français tant dans la finesse de l’ornementation que dans la structure même des suites composées d’une allemande, une courante, une sarabande, quelques galanteries, puis une gigue finale.
Mais alors, où la nature anglaise de ces Suites se cache-t-elle ?
À travers ce programme Garance Boizot & Louise Bouedo du Duo Belombre s’amusent d’une lecture au pied de la lettre des suites de Bach. Elles construisent un jeu de miroir entre des transcriptions de certaines de ces suites – initialement destinées au clavecin – et d’autres suites de compositeurs anglais du 17ème siècle.
« Il nous sera plus qu’aisé de jouer au jeu des sept différences que d’en chercher les affinités électives ! » alors dans cette proposition à deux basses de violes de gambe dans laquelle l’écriture de Bach dialogue avec celles de John Jenkins et de Matthew Locke, vous entendrez certainement de subtiles similarités dans le contrepoint et l’ornementation.
Souvenons-nous que Johann Christian Bach – le Bach de Londres – disait des suites de son père, qu’elles furent composées « pour les Anglois »…
