Graphiste de formation, Frédéric Nolleau développe une pratique hybride mêlant photographie et peinture, où chaque image devient matière à transformation. À partir de clichés pris in situ à New York, l’artiste engage un processus d’altérations plastiques — effacements, recouvrements, pigmentation, dissections — qui réinvente la ville en paysages mentaux.
Graphiste de formation, Frédéric Nolleau développe une pratique hybride mêlant photographie et peinture, où chaque image devient matière à transformation. À partir de clichés pris in situ à New York, l’artiste engage un processus d’altérations plastiques — effacements, recouvrements, pigmentation, dissections — qui réinvente la ville en paysages mentaux.
Dans ce corpus inédit, New York ne se donne plus à voir comme une carte postale saturée de clichés, mais comme une ville intérieure, fragmentée, sensorielle. Les œuvres, à mi-chemin entre document et fiction, explorent les zones d’ambiguïté : entre réel et imaginaire, entre mémoire et effacement, entre visible et enfoui.
« Ce que je cherche, c’est une tension. Une atmosphère. Quelque chose de légèrement instable, à la frontière du visible », explique l’artiste. « Je photographie sans chercher la belle image — je cherche des zones d’ambiguïté. »