La Compagnie La Vouivre revient à La Coloc’ avec sa dernière création, une pièce chorégraphique dans un paysage augmenté. Mêlant la danse et la fiction, VIVARIUM est une traversée. Un passage. Un espace abandonné où les repères se brouillent, où la présence vacille, où les contours s’effacent, se fondent l’un(…)
La Compagnie La Vouivre revient à La Coloc’ avec sa dernière création, une pièce chorégraphique dans un paysage augmenté. Mêlant la danse et la fiction, VIVARIUM est une traversée. Un passage. Un espace abandonné où les repères se brouillent, où la présence vacille, où les contours s’effacent, se fondent l’un dans l’autre jusqu’à la dissolution, entre lumière et obscurité, entre tangible et insaisissable. C’est un lieu de métamorphose, de bascule entre ce qui a été et ce qui advient.
VIVARIUM est une exploration de l’éphémère, des traces que l’on laisse et de celles qui s’effacent,
de ce qu’on abandonne pour avancer. Il est aussi question de poésie, d’éclairer la nuit et de cultiver l’infime pour supporter la gravité . La lumière devient dramaturgie, mouvante, changeante, chaque éclairage est un plan et le spectacle se pense comme un film en temps réel. Seule sur scène, la danseuse habite cet entre-deux-mondes, traverse des états, des âges, des souvenirs son corps devient un support de projection, recouvert de particules vivantes, qui l’habillent, réagissent à ses mouvements, pour ne former qu’un tout.
VIVARIUM interroge la place du corps, du regard, de la mémoire, de l’effacement, dans un monde standardisé.
Ce qu’on voit, ce qu’on croit voir et ce qu’on laisse derrière soi.
C’est une plongée dans l’impermanence. Une tentative d’habiter l’espace jusqu’à s’y fondre.
Une errance où chaque échec, chaque disparition, contient en germe la possibilité d’une
renaissance. C’est un chaos. Et ce sera beau quand même.
NB : le spectacle comporte deux scènes de nudité légère et une scène avec un effet stroboscopique.