Son architecture néo-romane témoigne de la redécouverte de ce style au 19e siècle. Elle reproduit le plan des grandes églises de pèlerinage de Basse-Auvergne : nef confortée de bas-côtés, prolongée d’un déambulatoire entourant le chœur. Des colonnes, monolithes ou à tambours, supportent la voûte. Les chapiteaux figurés du chœur, d’inspiration(…)
Son architecture néo-romane témoigne de la redécouverte de ce style au 19e siècle. Elle reproduit le plan des grandes églises de pèlerinage de Basse-Auvergne : nef confortée de bas-côtés, prolongée d’un déambulatoire entourant le chœur. Des colonnes, monolithes ou à tambours, supportent la voûte. Les chapiteaux figurés du chœur, d’inspiration romane, illustrent la virtuosité des tailleurs de pierre du 19e siècle. Bel ensemble de vitraux, en partie datés et signés des ateliers clermontois dont le vitrail des rois Mages de Martial Mailhot (1879), à l’entrée.
Deux statues sont particulièrement remarquables :
– Statue de Notre Dame du Cheix ou des Rogations (fin 16e / début 17e siècle) : Vierge à l’Enfant dont la découverte dans un coffret au lieu-dit le Rivage a donné lieu à une légende.
– Statue de Saint-Verny (bois polychrome, 19e siècle) : au 17e siècle, les vignerons auvergnats choisissent comme protecteur Saint-Verny, adaptation locale de Saint-Werner, jeune vigneron de la vallée du Rhin, dont la tradition situe le martyre au 13e siècle. La statue figure un fringuant jeune homme en habit de fête, avec ses attributs : serpette, grappe et cep de vigne, bousset*. Autrefois vivaces, culte, fête et confrérie de Saint-Verny disparaissent au cours du 20e
siècle.