La présence de nombreux cours d’eau sur le territoire a généré une industrie hydraulique très importante. Moulins à huile, à farine, à foulon ou moulins papetiers, ils s’égrènent le long de l’Artière, du Bédat, ou de la Tiretaine.
Le site de la Tranchère ou du Mounat (selon les(…)
La présence de nombreux cours d’eau sur le territoire a généré une industrie hydraulique très importante. Moulins à huile, à farine, à foulon ou moulins papetiers, ils s’égrènent le long de l’Artière, du Bédat, ou de la Tiretaine.
Le site de la Tranchère ou du Mounat (selon les époques) accueillerait un moulin à farine depuis le 17e siècle. Celui-ci figure sur la carte de Cassini (XVIIIe). Le moulin utilise l’eau de l’Artière de Saint-Genès-Champanelle – aussi appelé ruisseau de Saint Genès – grâce à un bief (canal de dérivation). L’eau fait tourner la roue à aubes verticale qui meut les meules à écraser les grains pour produire de la farine. Le moulin cesse de tourner vers 1900 et le site est abandonné en 1920.
Depuis 1997, quelques passionnés, les Compagnons du Moulin de la Tranchère, ont reconstruit fidèlement le bâtiment découvert à l’état de ruines. Inspirée des découvertes archéologiques gallo-romaines et des vestiges de Pompéi, cette reconstruction vise à restituer une boulangerie antique (8 x 4 m) avec four et moulin à bras telle que l’on pouvait en voir voici 2000 ans. En 2020, la commune acquiert le moulin afin de le valoriser et d’ouvrir le site au public.
